Meublez-vous comme un champion olympique !

Pas de gâchis, que de la récupération ! Telle pourrait être la devise des Jeux Olympiques de Londres, dont les infrastructures ont été pensées pour durer et pour disposer d’une seconde vie. C’est le cas par exemple des édifices du village olympique, construits dans le but d’accueillir les sportifs dans le meilleur cadre possible, qui, à la suite des jeux paralympiques, se transformeront en quasiment 2 818 logements, dont 1 400 sociaux. Néanmoins, les bâtiments ne seront pas les seuls biens à être recyclés puisque les meubles eux aussi ont un destin déjà tout tracé : ils seront revendus sur internet. C’est une première, et une initiative pour le moins intéressante…

La lampe de Bolt ou l’étagère de Lavillenie ?

Au total, ce sont près d’un million d’objets divers et variés qui sont proposés à la vente via le site internet Remains Of The Games, géré par Ramler Furniture, entreprise qui designe, assemble et installe les meubles des JO depuis ceux de Sydney en 2000. Du lit du Sud-coréen Yang Hak-Seon à la pendule de Yannick Agnel, en passant par des parasols ou des casiers, l’éventail de biens est très large, et permettra à chacun de détenir des petits souvenirs de ces jeux de Londres.

En termes de prix, là encore, on trouve de tout. Ceux qui souhaitent détenir un petit souvenir sans trop débourser trouveront par exemple leur bonheur avec une horloge à 5 livres (6,40 euros) ou une chaise de jardin à 9 livres (11,50 euros). En revanche, les plus téméraires pourront s’offrir un sofa à 200 livres (250 euros) ou le lit aux couleurs des JO à 150 livres (192 euros). Plus insolites : la multiprise à 2,50 livres (3,20 euros), la barrière à 70 livres (90 euros), ou le coussin à 3 livres (3,80 euros). Vous pouvez même repartir avec la poubelle de salle de bains, tout est permis ! Notons cependant que la livraison n’est pas incluse…

Impossible de savoir à qui a appartenu l’objet

Si chaque produit était étiqueté avec le nom du sportif qui s’en est servi, on se doute que l’interface du site web et la vente seraient légèrement plus compliqués. D’autant que les meubles d’Usain Bolt ou de Michael Phelps partiraient probablement plus vite que ceux de sportifs totalement inconnus du grand public.

Pour simplifier le tout, Remains Of The Games ne permet en aucun cas de savoir qui a utilisé quoi. Et pas besoin de se presser, vous avez jusqu’à la fin de l’année pour faire tranquillement votre shopping, dans la limite des stocks disponibles, bien entendu.