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Un hôtel danois interdit un de ses étages aux hommes !

Les hommes, une présence peu désirable dans cet étage !

Les hommes, une présence peu désirable dans cet étage ! - LaVieImmo.com

L’hôtel Bella Sky Comwell, à Copenhague, a mis exclusivement son étage dit « Bella Donna » à disposition des femmes, a affirmé à l’AFP le directeur de l’établissement. Une disposition jugée « illégale », mais qui rencontre un franc succès auprès des concernées.

Une initiative qui n’est pas passée inaperçu. Pensant au confort des femmes en mettant à leur disposition cet étage de 20 chambres « spécialement aménagées et dont l'accès (est) sécurisé », le directeur de l’hôtel, Anders Duelund, a surtout mis le feu aux poudres, relate l'AFP.

Car si sur le papier ce dernier explique que les chambres « sont parfumées (…), les salles de bains ont des douches spacieuses, beaucoup de miroirs et de grands sèche-cheveux », aucun homme n’y est admis. Seul « un pompier en cas d'incendie » pourrait y avoir accès, explique le directeur à l’agence de presse. Le résultat, cet étage fait un tabac auprès des intéressées.

Une initiative « illégale »

Un homme qui s'est sans doute estimé lésé par la décision de la direction, a saisi la Commission sur l'égalité de traitement entre hommes et femmes, et cette dernière a jugé le 11 novembre, que l'initiative était « illégale », explique l’AFP. Le fait que les hommes n’aient pas accès à une partie de l’établissement laisse en effet penser à la Commission qu'il existe « une différence de traitement en raison du genre ».

Et bien qu’aucune sanction financière ne puisse être ordonnée par cette entité, celle-ci a sommé l’établissement de rétablir une égalité de traitement.

Il « reste 794 chambres pour tous »

La réponse de M. Duelund ne s’est pas faite attendre : « On décide nous-mêmes qui on doit loger dans notre hôtel », a-t-il rétorqué, rappelant que sur les 814 chambres que compte l’hôtel, il en « reste 794 chambres pour tous », révèle l'AFP. Selon une juriste contactée par l’agence de presse, le plaignant pourrait néanmoins « poursuivre la procédure devant un Tribunal civil et obtenir une réparation », si le dirigeant ne cédait pas. A suivre...

André Figeard