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Immobilier

Une famille mise à la porte de chez elle par... ses voisins !

La famille ne peut plus accéder à son logement du 3 rue Félix Faure

La famille ne peut plus accéder à son logement du 3 rue Félix Faure - Street View

Une famille lensoise à eu la désagréable surprise de trouver son logement squatté par les habitants du logement mitoyen.

« Une histoire à dormir debout », résume Metronews, qui rapporte l’information. Ophélie Saison, résidant depuis des années avec sa famille et sa grand-mère dans sa maison du centre-ville de Lens, au 3 rue Félix-Faure, s’est retrouvée à la rue au décès de cette dernière en juillet 2013.

Décidant de mettre en vente le bien, la famille qui entreprend de déménager les meubles s’aperçoit que le réfrigérateur a changé de place, indique le quotidien. La jeune femme, intriguée, remarque alors derrière le meuble une discrète trappe donnant accès à l’immeuble mitoyen. Un appartement appartenant également à la famille Saison, et qui est occupé par une locataire qui ne « paye plus ses loyers depuis longtemps », rapporte Metronews. Ophélie ne tarde pas à comprendre : « La locataire et ses deux filles ont fait ce trou pour pouvoir circuler dans la maison de ma grand-mère, elles s’y sont installées ».

Guerre des nerfs

Commence alors une guerre des nerfs. « On a appelé la police mais ça n’a rien donné car selon la loi ce n’est pas une violation de domicile, explique la jeune femme. Quand on a voulu revenir quelques jours plus tard toutes les serrures avaient été changées, impossible de rentrer chez nous ». Dans ce litige qui relève du civil, la procédure judiciaire prend en effet généralement plusieurs mois, voire quelques années.

Déterminée à récupérer son bien, la famille Saison ne se décourage pas, et multiplie les initiatives - dont certaines sont étonnantes. Une page Facebook a ainsi été créée pour l’occasion, recensant près de 1 600 « like ». Mais Ophélie et ses frères et sœurs viennent aussi souvent « écrire des messages à l’attention de leur grand-mère, des citations de Gandhi ou Camus, et dessiner des smileys sur la porte du garage de leur maison ». Mais toute pacifique soit-elle, cette résistance n’a pas encore porté ses fruits, conclut le quotidien.

André Figeard