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80 % des logements ont un DPE classé entre D et F

Les excellents DPE restent très largement minoritaires

Les excellents DPE restent très largement minoritaires - dr

Plus des trois quarts des logements affichent une étiquette énergétique entre D et F, selon une enquête réalisée par le réseau de diagnostiqueurs Ex’im. Les biens étant majoritairement énergivores, doit-on relancer le débat sur le DPE ?

La coupe à moitié pleine. « Depuis l’entrée en vigueur de l’obligation des étiquettes énergétiques dans les annonces immobilières, nous avons pu constater que la moitié environ des logements proposés à la vente sur Fnaim.fr étaient classés entre A et D », indiquait début avril à LaVieImmo.com René Pallincourt, président de la Fnaim. En effet, la fédération annonçait alors que plus de 50 % des logements étaient dans la bonne partie du classement, même si elle faisait parallèlement état d’une très faible proportion de logements notés A et B (2,4 %).

Une moyenne de 240 KwhEP/m²/an

La coupe à moitié vide. Ex’im annonce quant à lui que 80 % des 10 000 logements expertisés sont classés entre D et F, « de quoi relativiser le classement énergétique de son logement », déclare-t-il dans un communiqué. L’expert affirme ainsi que « la moyenne du parc immobilier français se situe aux alentours de 240 KwhEP/m²/an, ce qui correspond à la lettre E sur l’étiquette énergétique ».

Toujours d’après Ex’im, « les logements classés en A et B restent une exception, puisqu’il s’agit le plus souvent de bâtiments très récents équipés de dispositifs utilisant des énergies renouvelables (panneaux solaires, géothermie…) ». Ce qui fait que selon le réseau, ils ne représentent que 1,48 % du total des logements.

Le DPE, obligatoire dans toute annonce immobilière depuis le 1er janvier dernier, est pour 80 % des Français un critère de choix « important » lors d’une acquisition immobilière, selon une enquête Ifop.

Léo Monégier