BFM Immo
Rénovation Et Travaux

94 % des Français satisfaits de leurs conditions de logement

Les conditions de logement fin 2013, selon l'Insee

Les conditions de logement fin 2013, selon l'Insee - dr

Le nombre de Français insatisfaits par leurs conditions de logement a nettement diminué en 40 ans. Toutefois, un ménage sur quatre déclare vouloir changer de logement ou y être contraint.

Le confort des logements, vu par leurs occupants, s’est constamment amélioré depuis les années 1970, souligne aujourd’hui l’Insee dans sa dernière enquête « Logement ». Alors que 15 % des ménages considéraient leurs conditions de logement comme insuffisantes ou très insuffisantes en 1973, ils ne sont plus que 6 % en 2013, selon l’institut.

Ce qui n’a guère changé, c’est que la part de Français exprimant le besoin de changement est restée la même. L’Insee indique en effet que, « comme en 2006, un ménage sur quatre déclare vouloir changer de logement ou y être contraint et, dans ce deuxième cas pour des raisons essentiellement professionnelles ou familiales ».

Les locataires plus enclins au changement

Sans surprise, les ménages locataires envisagent plus fréquemment de déménager que les ménages propriétaires (46 % contre 13 %). Plus de la moitié des ménages qui déclarent vouloir changer de logement souhaitent un logement plus grand (52 %), notamment lorsqu’ils vivent en appartement (62 %), ajoute l’auteur de l’étude.

Il faut dire que 2,7 millions de ménages vivent en situation de surpeuplement. Elle concerne 8,5 % des ménages, notamment les plus jeunes (hors étudiants), et tout particulièrement les ménages de l’unité urbaine de Paris (21 % d’entre eux, hors étudiants). Il est moins prononcé mais relativement important dans les unités urbaines de plus de 100 000 habitants (de l’ordre de 9 %).

Enfin, si le surpeuplement continue à baisser dans l’habitat individuel (3 % des ménages en 2013 contre 11,2 % en 1984), il connaît une remontée dans le collectif, passant de 15 % à 16 % entre 2006 et 2013.

Fin 2013, le parc de logements en France métropolitaine comptait, selon l’Insee, 28 millions de résidences principales. Plus de la moitié de ces logements (58 %) étaient occupés par des ménages propriétaires dont près de 20 % d’accédants. Après avoir augmenté dans les années 1990 et 2000, le flux annuel des acquéreurs récents est revenu à des niveaux plus faibles.

Julien Mouret