DPE : La Fnaim demande un (nouveau) sursis
Un « un délai minimum », afin de permettre aux diagnostiqueurs de pouvoir « choisir leur nouvel outil dans de bonnes conditions ». C'est ce que demande la Fnaim dans un communiqué, alors que la réforme de la petite étiquette verte s'apprête à entrer en vigueur.
Dans un souci d’homogénéisation, les pouvoirs publics demandent aux professionnels réalisant les DPE de recourir à des logiciels approuvés par le ministère en charge de la construction. La réforme, qui devait entrer en vigueur le 1er janvier dernier, avait finalement été retardée de trois mois. Or, selon la Fnaim, « cette échéance du 1er avril est devenue une très mauvaise blague ».
Pas assez de temps
Et pour cause. « La liste des logiciels validés est enfin annoncée mais ne donne pas aux professionnels le temps nécessaire pour choisir et se familiariser avec les nouveaux outils, les mettant dans le plus grand embarras logistique », estime la fédération.
La Fnaim demande ainsi aux pouvoirs publics « l'aménagement d'une période de transition de quelques semaines autorisant les diagnostiqueurs à appliquer indifféremment l'ancienne ou la nouvelle méthode, tant pour eux-mêmes que pour les prescripteurs de diagnostics, entrainés dans le maintien d'une échéance insupportable »...