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EPR : Des retards aussi en Finlande

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Après l’annonce mercredi 20 juillet d’un nouveau retard de deux ans pour la future mise en fonction de l’EPR de Flamanville, Greenpeace révèle que celui de Finlande « va selon toute vraisemblance connaître lui aussi de nouveaux délais et surcoûts ». C’est en analysant deux rapports du STUK (l’autorité de sûreté nucléaire finlandaise) parus en juin, que l’association militante a tablé sur un retard de la mise en service de l’EPR finlandais.

Le réseau électrique du pays, TVO, avait déjà fait part d’un possible retard mais Areva avait occulté ces recommandations en assurant la fin du chantier pour fin 2012. « Le régulateur STUK impose à juste titre une amélioration des contrôles, des procédures qu’Areva ne semble pas en mesure de respecter », explique Sophia Majnoni, chargée de campagne nucléaire pour Greenpeace France.

A titre d’exemple, Areva n’a toujours pas apporté de réponse aux problèmes liés à la conception du contrôle commande soulevés depuis 2009 par le régulateur finlandais. « L'EPR finlandais a déjà couté 3 milliards de plus que prévu et pris 4 ans de retard », rappelle l’association.

Maxime Laurent