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Londres serait très adaptée pour être convertie à l’urbanisation durable
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Il n’existe pas de modèle unique en termes d’urbanisations durables mais certaines mégalopoles présentent de bonnes caractéristiques pour être converties, explique Saskia Sassen, professeur à l’université Columbia de New York, dans les colonnes du journal Les Echos. « Londres, par exemple, du fait de son peu d’immeubles de grande hauteur, de son extrême densité en lieu de travail et de la multiplicité des voies d’accès à la ville, qui facilite les transports en commun.
De même Mexico a l’avantage d’être composé de pôles multiples, tous d’une hauteur moyenne » témoigne-t-elle.
A contrario, le modèle à fuir est « celui à base de gratte-ciel, incarné par Dubaï et par Shanghai, les deux villes qui ont constituées le modèle à la mode jusqu’à la crise. Au-delà d’une certaine hauteur, outre que l’ingénierie de construction devient très cher, les immeubles nécessitent de nombreux systèmes rendant leur fonctionnement artificiel » conclue Saskia Sasen.
M.F.
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