Mauvais départ pour l'éco-PTZ
Selon une information des Echos, les banques hésiteraient à distribuer un produit qu’elles jugent risqués, et certains, « parmi les gros prêteurs immobiliers, menacent même de ne pas signer la grande convention prévue le 26 février avec l’Etat ».
Le quotidien explique que « les établissements prêteurs, qui perçoivent un crédit d’impôts au titre de la marge, se disent déjà perdants sur l’actuel prêt à taux zéro (PTZ) immobilier en raison de la forte hausse des coûts de refinancement ». Un coût auquel il convient d’ajouter ceux de la gestion et du risque. « Or, à l’instar du prêt à taux zéro classique, l’éco-PTZ est beaucoup plus risqué qu’un crédit immobilier. Il s’apparente à un crédit à la consommation, donc sans garantie, et son coût n’est pas « compensable » par des prêts de fidélisation associés », poursuivent Les Echos.
Elaboré à la suite du Grenelle de l’Environnement et voté fin 2008 par le Parlement, l’éco-PTZ et un crédit sans intérêt permettant de réaliser des travaux d’amélioration de la performance énergétique des logements. Plafonné à 30 000 euros, il est accordé sans plafond de ressources aux ménages justifiant de travaux conséquents de mise aux normes de leur habitat.
V.J.