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Georges Lucas : Ses voisins contre-attaquent

George Lucas, un voisin bien gênant...

George Lucas, un voisin bien gênant... - Wikimedia

Le réalisateur américain, qui souhaite construire des logements sociaux sur son terrain californien, se heurte à la colère de son voisinage, peu enclin à habiter aux côtés de personnes moins bien loties.

Suite au grand succès qu’a connu sa légendaire saga de « La Guerre des Etoiles », Georges Lucas a décidé de s’offrir dans les années 1980 un immense terrain de 1 000 hectares au nord de San Francisco. Avec cet achat, son projet était de faire construire une ferme. Une lubie qui a finalement abouti à l’édification d’un Ranch baptisé Skywalker, du nom du personnage principal dans « Star Wars ». Toutefois, son ambition de bâtir les locaux de son entreprise dans ce gigantesque espace est restée au point mort, indique Le Parisien. Un long bras de fer s’est alors engagé avec ses voisins prétextant une éventuelle pollution lumineuse qui empêcherait le voisinage de contempler les constellations briller correctement. Un comble pour Lucas qui a finalement abandonné le projet sans toutefois renoncer à l’idée d’occuper les lieux.

Une vengeance suite au procès ?

Ayant une pensée émue pour ceux bien moins lotis, il confie ses terrains à des promoteurs chargés d’y faire construire des logements sociaux. Et là encore, les voisins reviennent à la charge. Car là où Georges ne voit qu’un moyen d’accroître des logements à des prix abordables pour loger des policiers, des pompiers et des enseignants, ses riches voisins, eux, n’y voient qu’une vengeance suite au procès dont il avait fait l’objets quelques années plutôt, raconte le quotidien. Las, dans une lettre ouverte citée par le journal, Georges Lucas a pris acte le bataille perdue : « le niveau d’amertume et de colère exprimé par les habitants de la Lucas Valley montre que nous ne serons jamais capables d’avoir une relation constructive avec nos voisins ».

Alors qu’il prévoit d’autres films pour l’année prochaine, George Lucas, qui n'a visiblement pas encore pris sa retraite, devra trouver d'autres endroits où le voisinage sera plus clément, s'il veut respecter ses délais.

Badr Lebnioury