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Immobilier : Les SCPI en pleine forme en 2010 !

Les SCPI gardent la cote

Les SCPI gardent la cote - Fotolia

L’attrait des français pour la pierre papier s’est confirmé en 2010. Au-delà de l’acquisition immobilière, le placement immobilier via les SCPI a obtenu les faveurs du plus grand nombre. Ce qui s’est traduit par « un niveau de collecte historique des SCPI », selon la dernière publication de l’IEIF.

Le fort rendement des Société civiles de placement immobilier (SCPI) aura attiré les épargnants l’année dernière. En effet, elles ont rapporté en moyenne 5,63 % aux détenteurs de parts d’immeubles, selon l’Institut de l’épargne immobilière et foncière (IEIF), « soit plus de 200 points de base au-dessus du taux des emprunts d’Etat », explique Daniel While, analyste à l'IEIF et spécialiste de la « pierre papier » non cotée. Un fort rendement, certes, mais qui n’égale toutefois pas le record de 2009, avec 6,05 % en moyenne, la prix des parts ayant augmenté aujourd’hui.

« Meilleure collecte jamais réalisée »

Les SCPI se hissent ainsi parmi les placements préférés des Français, avec une collecte nette de près de 2,5 milliards d’euros en 2010. Pour l’IEIF, « il s’agit de la meilleure collecte jamais enregistrée par ce produit. Le chiffre le plus élevé remontait à l’année 1990 avec 1,7 milliard ». Cet engouement s’est manifesté dans tout le secteur : les SCPI « classiques diversifiées », à 80 % investies en bureaux, ont « multiplié par quatre leur collecte » par rapport à 2009, et représentent un patrimoine de 15 milliards d’euros. Les SCPI « murs de magasins », investies dans les commerces, ont capitalisé 3 milliards d’euros, contre 600 millions d’euros en 2000. Les SCPI Scellier se sont par ailleurs maintenues à un bon niveau, mais de moindre ampleur que « les deux années précédentes », souligne l’expert. 1,4 milliard d’euros y ont tout de même été capitalisés. Les SCPI fiscales ont quant à elles représenté 955 millions d'euros.

La moitié du patrimoine des SCPI en 1ère et 2ème couronne

En conclusion, l’expert analyse que « des produits considérés aujourd’hui comme rémunérateurs (commerces, entrepôts) voient leur part s’accroître dans les portefeuilles ; un tiers du patrimoine des SCPI se situe en régions et près de la moitié en première et deuxième couronne parisienne ».

Léo Monégier