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Le taux du livret A rehaussé à 2,5 % en août ?

Le livret A en pleine forme grâce à l'inflation...

Le livret A en pleine forme grâce à l'inflation... - dr

Le 1er août prochain, le taux de rémunération du livret A, actuellement à 1,5 %, pourrait être remonté à 2,25 %, voire même 2,50 %, d'après Les Echos. La raison : l’alignement du placement préféré des Français sur l’inflation et le niveau des taux d’intérêt, tous deux en hausse.

Le succès du livret devrait être total cette année. Ce placement a déjà signé un début d’année record, avec 7,38 milliards collectés entre janvier et mars - soit en l’espace de trois mois, « bien plus de dépôts que tout au long de l’année 2010 » comme le soulignent Les Echos. Au total, quelque 60 millions de détenteurs sont recensés.

Cet engouement plus massif que d’habitude résulte sans conteste du relèvement de son taux de rémunération le 1er février dernier, passant de 1,5 % à 2 %. Et la hausse des prix qui sévit dans l’hexagone devrait aboutir à ce que ce taux soit relevé prochainement, le 1er août.

« 2,25 % voire 2,50 %

A cette date, « il devrait atteindre 2,25 % voire 2,50 % », déclare au quotidien économique Cyril Blesson, cofondateur des Cahiers de l’Epargne. Car le taux du livret A résulte d’une combinaison entre le niveau de l’inflation, qui a montré une forte progression en mars +0,8 %, et +1,9 % (hors tabac et loyers) en un an, et celui des taux d’intérêt, à la hausse lui aussi.

Le gouverneur de la Banque de France peut, en cas de circonstances exceptionnelles, réviser le taux du livret A en dehors des périodes habituelles de fixation de son niveau d’intérêt, le 1er févreir et le 1er août. Certains pronostiquaient un rehaussement le 1er mai, ce que l’institution n’a pas jugé utile de faire. Mais d’ici l’été, l’inflation devrait fortement progresser, en partie à cause de la hausse des prix de l’énergie, qui pèsera sur les ménages. Il apparaît donc raisonnable de penser que ce placement de choix suivra la tendance.

L'assurance-vie en berne

A l’inverse, la situation de l’assurance-vie n’est pas florissante. Le deuxième placement favori des épargnants a souffert de l’instabilité de la fiscalité du patrimoine. En janvier et février derniers, il a perdu 12 % de sa collecte sur les fonds en euros, indiquait la Fédération française des sociétés d’assurance (FFSA).

Léo Monégier