8 Français sur 10 pensent que c'est le moment d'acheter

80% des Français qui souhaitent acheter jugent que « c'est le bon moment » pour se lancer. La part d'optimistes a bondi, dans la mesure où ces derniers n'étaient que 61% un an auparavant. Mais surtout, leur nombre n'a « jamais été aussi important depuis 2011 », selon Logic Immo. Signe de leur confiance retrouvée : pour leur projet immobilier, 58% des acquéreurs estiment que celui-ci a des chances d'aboutir dans les 6 prochains mois, tandis que seuls 30% restent sceptiques.

La baisse historique des taux, constatée jusqu'à très récemment, n'est sans surprise pas étrangère à ce regain d'intérêt : « très informés, les futurs acquéreurs sont au fait de l’actualité des taux et 85% d’entre eux sont conquis par ces niveaux jamais atteints ». Même si certains ont du mal à en bénéficier : 3 Français sur 10 trouvent en effet les prêts « difficiles » à obtenir, selon l'étude.

La remontée des taux pourrait « rapidement figer les projets »

Des taux qui pourraient aussi influer à la baisse sur le moral des acheteurs, en cas de brusque inversement de tendance : « compte tenu de la forte sensibilité des acquéreurs au sujet de l’évolution des taux d’intérêt, une éventuelle remontée des taux d’emprunt pourrait rapidement figer les projets en cours et donner un coup de frein brutal à une demande encore fragilisée par le contexte économique », explique Cyril Janin, directeur général de Logic- Immo.com et porte-parole de l’observatoire du moral immobilier.

Parallèlement, 60% des personnes interrogées ont le sentiment d'une stabilisation des prix de l'immobilier. Désormais, les potentiels acheteurs « ne sont plus que 31% à croire que les prix devraient poursuivent cette phase descendante ». Mais tout est lié : pour eux, le maintien du coût de la pierre est soutenu par ces conditions de crédit très favorables.

A la recherche du « coup de cœur »

La conjoncture économique n'est cependant pas le seul élément à peser sur les choix des Français. 50 % d'entre eux jugent l'offre de biens immobiliers « limitée » : d'abord pour des considérations liées à l'éloignement géographique, ou à la typologie du bien (maison ou appartement). « Mais aussi parce que le coup de cœur n’était pas au rendez-vous », précise Cyril Janin. Un élément essentiel, pour près de 3 personnes interrogées sur 4...

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