A Paris, les étudiants peuvent dire merci à l'encadrement des loyers

L'encadrement des loyers dans la capitale commence à faire ses effets. C'est ce qui résulte d'une étude de l'Unef sur le coût de la vie étudiante. Certes, le niveau de loyers, 795 euros par mois pour un studio, est de loin le plus élevé à Paris. « Mais contrairement aux années précédentes, cette hausse est contenue par l'application de la loi Alur. L'encadrement des loyers permet une stagnation des prix des petites surfaces louées par les étudiants », indique le syndicat étudiant.

Résultat : des loyers quasi stables d'un an sur l'autre : +0,3%, contrairement aux autres grandes villes universitaires du pays, qui ne bénéficient pas de cette mesure. Mais dans tout l'Hexagone, ils peuvent compter sur un autre dispositif : la réglementation des frais d'agence, plafonnés et partagés entre le locataire et le bailleur, qui devrait permettre à un étudiant d'économiser en moyenne 495 euros d'après l'Unef.

Des bonnes nouvelles toutes relatives, car si les dépenses liées au logement sont parmi celles qui progressent le moins cette année, les étudiants doivent faire face à une hausse globale du coût de la vie de 1,1% depuis l'an passé, soit 5 fois le niveau de l'inflation, souligne l'Unef. En cause, l'augmentation des frais de transports, de restauration universitaire ou de sécurité sociale. Des postes de dépenses qui n'ont cessé d'augmenter ces dernières années. Depuis le début du quinquennat, les coûts, toutes dépenses confondues, auraient ainsi augmenté globalement de 8,4%.

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