Coup de froid sur les prix dans l'ancien
Les vendeurs ont mis de l'eau dans leur vin. D'après le baromètre LPI-Seloger, la hausse des prix affichés par les vendeurs ces derniers temps "cède maintenant la place à un recul, néanmoins deux fois moins rapide qu'il y a un an, à la même période". Un mouvement qui, à fin septembre, concerne tant les maisons (-1% sur trois mois) que, dans une moindre mesure, les appartements (-0,3%).
Mais surtout, la contraction de ces tarifs "voulus" par les vendeurs s'est traduite concrètement par une baisse des prix signés. Ceux-ci affichent désormais 3.230 euros par mètre carré en moyenne dans l'Hexagone, soit -0,7% sur trois mois (-0,1% pour les appartements et -1,9% pour les maisons). On reste toutefois au-dessus des prix de vente observés en septembre 2014, de +0,8% exactement selon l'étude.
40% des villes restent en hausse
Beaucoup de grandes villes n'échappent pas à la tendance. Les prix de vente diminuent ainsi dans la plupart des communes de plus de 150.000 habitants, comme Paris, Lyon, Strasbourg ou Nantes. Mais près de 40% des métropoles françaises font de la résistance, et voient leur courbe toujours en progression sur trois mois, souligne l'observatoire. C'est le cas dans quelques villes du sud : en effet, outre Lille, Bordeaux, Marseille, Nice ou Toulouse restent orientées à la hausse - même si, sur un mois ces deux dernières impriment un mouvement légèrement baissier.
Les marges de négociation, enfin, s'établissent à 4,9% en septembre. L'écart entre les prix souhaités et prix de vente finaux les retrouvent leur niveau habituel pour les maisons, et leur "point d'équilibre sur le marché des appartements", conclut l'étude.
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