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Immobilier : L'acheteur moyen gagne 4 500 € nets par mois

L'immobilier, plus à la portée de nombreux ménages

L'immobilier, plus à la portée de nombreux ménages - Fotolia

L’immobilier est plus inabordable que jamais en ce moment, selon la dernière étude d’Empruntis. Le montant moyen emprunté dépasse les 168 000 euros en France, soit près de 10 000 euros de plus qu’en 2012.

La pierre est de plus en plus chère. C’est ce qu’observe en substance le courtier en crédit immobilier Empruntis, à travers ses nombreux indicateurs. Le premier d’entre eux, le montant moyen emprunté, « a littéralement explosé dans le courant de l’année 2013 ». Désormais à 168 409 € en France entière, il dépasse le précédent record enregistré en 2012, qui était de 159 768 €. Un niveau qui atteint les 221 104 € en moyenne en Ile-de-France.

Par ailleurs, l’apport s’établit en moyenne à 51 978 € cette année, battant là encore « tous les records et notamment celui de l’an passé ».

Plus « Monsieur ou madame tout le monde »

Si ce montant n’est pas nécessaire à tout acquisition immobilière en France, souligne Empruntis, son augmentation « montre bien que les nouveaux acquéreurs sont de plus en plus aisés et que l’acquéreur moyen n’est pas, ou presque plus, Monsieur ou Madame tout le monde », indique Maël Bernier.

En effet, l’âge moyen des emprunteurs passe à 37 ans, contre 34 ans en 2012, précise le courtier. Les revenus nets de leur foyer dépassent les 4 500€ par mois, pour monter à 5 446 € en Ile-de-France et atteindre les 8 449 € dans la capitale. Ce qui permet aux emprunteurs de viser l’acquisition d’un bien de 220 387 € dans l’Hexagone. C'est-à-dire un appartement de 94 m² à Rennes ou Strasbourg, mais seulement un studio de 26 m² à Paris.

Les jeunes « hors jeu »

« Une triste réalité », mais faut-il pour autant en déduire que les banques ne prêtent qu’aux riches ? Gare à la généralité, met en garde Maël Bernier, directrice de la communication et porte-parole du courtier en crédit : « Il s'agit du profil moyen de l'emprunteur, d'un portrait robot. Cela ne veut pas dire que ça corresponde à une volonté des banques » de prêter moins ou aux seuls clients fortunés. Néanmoins, cela « traduit le fait que les jeunes, par exemple, sont de plus en plus hors du jeu », conclut-elle.

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Léo Monégier