Immobilier : La baisse des prix se généralise en France
Les prix des logements anciens ont perdu 1,2 % en moyenne sur un an au troisième trimestre 2014, selon les Notaires-Insee. Le recul est davantage marqué pour les appartements (-1,8 %) que pour les maisons (-0,8 %).
Paris perd ainsi 1,9 %, tandis que « les agglomérations de provinces économiquement les plus dynamiques (Lyon, Toulouse, Bordeaux) qui ne subissaient jusqu’alors qu’une baisse des volumes de transactions, amorcent à leur tour une baisse des prix », selon la note de conjoncture. Ce qui conforte la tendance observée fin 2014 par le baromètre LPI-Seloger, selon lequel 6 villes sur 10 ont vu leurs prix se contracter l'an dernier. La Haute-Corse (-7,2 %), Nîmes (-6,2 %) ou Montpellier (-6 %) terminent le tableau en France métropolitaine, sans compter à l'outremer la Réunion, avec un repli de 10,8 %.
Jusqu'à -10 %
A l'avenir, les avant-contrats laissent voir une poursuite de ce mouvement désormais bien enclenché, quoique de manière mesurée : « Pour Paris et les autres agglomérations et villes moyennes, la chute devrait se poursuivre à un rythme toutefois un peu moins soutenu compte tenu des reculs déjà enregistrés au cours de l’année dernière qui ont parfois avoisiné les 10 % ».
Les notaires rappellent qu'entre fin 2011 et le troisième trimestre 2014 en Ile-de-France, la baisse des prix s’est établie à environ -5%, aussi bien en appartements qu’en maisons. Corrigée de l’inflation, cette baisse atteint 8 %, concluent-ils.