BFM Immo
Prix immobilier

Immobilier : Les prix poursuivent leur baisse en Ile-de-France

Les prix s'érodent en Ile-de-France

Les prix s'érodent en Ile-de-France - dr

Toujours en baisse, les prix de l'immobilier francilien devraient continuer sur cette lancée dans les prochains mois.

-2,9 % sur un an à Paris, -2 % en petite et -1 % en grande couronne. Les prix de l'ancien continuent à se contracter sur un an. Sur le fond, la baisse est « lente mais sérieuse », observe Thierry Delesalle, président de la commission de conjoncture immobilière de la chambre des notaires de Paris – Île-de-France. La capitale affiche désormais 7 910 euros/m2 en médiane en ce début d'année, un niveau qui pourrait encore évoluer en dent de scie : d'après les indicateurs avancés sur les prix issus des avant-contrats, il devrait atteindre 7 950 euros en juillet. Mais que l'on ne s'y trompe pas, préviennent les notaires : « la très légère hausse saisonnière prévue en juillet n'infléchira pas l'érosion annuelle des prix qui resterait à -2,9 % ».

La grande couronne résiste

Une tendance plus prononcée pour les appartements en petite couronne, où les prix diminuent de 2 % sur un an. La baisse pourrait même s’amplifier au deuxième trimestre: -3,3 % au niveau régional et jusqu'à -3,6 % dans le Val-de-Marne. Seules les maisons résistent, en grande couronne, « marché qui a le moins baissé », affichant un repli de 1 % sur un an. Le prix unitaire d'une maison ancienne devrait s'établir à 271 100 euros en juillet sur l'ensemble de la grande couronne.

Les disparités du marché ne sont pas seulement territoriales. Les notaires constatent ainsi une importante différence d'évolution en fonction du type de biens : les petits logements résistent, contrairement aux grands appartements, qui subissent de plein fouet l'érosion des prix au premier trimestre 2015.

-21 % comparé à la période de haute activité

Les ventes, elles, restent faibles : 87.000 appartements anciens ont changé de mains du 2e trimestre 2014 au 1er trimestre 2015, un niveau d'activité en recul de 6 % par rapport aux 12 mois précédents, « et de 21 % comparé au volume observé en moyenne pendant la période de haute activité 1999-2007 » selon les notaires. « Les ventes restent entravées par de trop nombreuses contraintes. (...) La complexité nouvelle du processus d’achat, ses nombreuses étapes et les délais supplémentaires qui en résultent, découragent une demande déjà hésitante et fragilisent la signature des avant- contrats », concluent-ils.

Retrouvez dans le détail les prix pratiqués dans chaque ville de France >>

BFM Immo