BFM Immo
Prix immobilier

Immobilier parisien : Pas encore la douche froide !

les prix font de la résistance dans la capitale

les prix font de la résistance dans la capitale - dr

Les prix parisiens devraient se situer autour de 8 200 euros par mètre carré en moyenne d’ici au mois de juillet, selon la dernière note de conjoncture des Notaires-Insee. Une baisse certes de 2 % par rapport au pic atteint au mois de novembre, mais loin de la chute brutale à laquelle s’attendaient certains observateurs.

Les notaires s’en étonnent eux-mêmes : « Globalement, la résistance des prix reste surprenante, après une augmentation dont le rythme en 2010 et 2011 était totalement déraisonnable ». La baisse est pourtant bien là, mais de faible ampleur. Les prix au m² de l’immobilier ancien dans la capitale montrent un repli de 1,1 % au premier trimestre 2012 par rapport au quatrième trimestre 2011.

En moyenne, les appartements ont changé de main pour 8 260 euros par mètre carré au début de l’année, contre 8 380 euros à la fin de l’année dernière. Mais que l'on ne s'y trompe pas, à la loupe, « seuls 5 arrondissements affichent encore des prix en hausse alors qu’ils reculent dans les 15 autres arrondissements, avec une diminution qui atteint 5,8 % dans le 6ème arrondissement », explique la note de conjoncture.

Autour de 8 200€/m² fin juillet

Ce niveau de prix devrait se maintenir peu ou prou au moins jusqu’à la fin juillet, selon les prévisions de notaires effectuées à l’aide des avant-contrats de vente. En effet, en fonction de ces indicateurs, qui donnent une certaine visibilité sur trois mois environ, à l’été, « le prix de vente s’établirait autour de 8 200 euros le m². Par rapport au point haut des prix constaté en novembre 2011 (8 380 euros), le prix de juillet 2012 aura donc reculé au total de 2 % ».

Des chiffres qui ne sauraient masquer la réalité évoquée mercredi par le réseau Meilleursagents.com, pour qui le marché parisien est « proche du blocage ». D’après le groupe, seuls les biens de qualité et au bon prix continuent à bien se vendre, alors que les autres restent sur la touche. Un constat appuyé par les notaires, qui confirment les bons résultats du début de l’année au niveau des volumes de ventes (grâce notamment à l’appel d’air provoqué par la réforme des plus-values immobilières). Mais ces derniers jugent que « les acquéreurs font preuve de davantage de sélectivité, ils sont plus réticents à s’engager et ont besoin de plus de temps pour concrétiser leur achat ».

Retrouvez les prix de l'immobilier au m², ville par ville

Léo Monégier