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Prix immobilier

Immobilier : Prix records pour les transactions entre particuliers

PAP n'envisage pas de baisse des prix à court terme

PAP n'envisage pas de baisse des prix à court terme - dr

Après Century 21, hier, et avant la Fnaim, demain, c’est aujourd’hui au tour du groupe PAP de publier son baromètre des prix de l’immobilier. Attention, il est ici question de prix de biens vendus directement entre particuliers, sans l’intermédiaire d’un agent, et sur la base des transactions enregistrées par PAP.

Comme chaque début de mois, De Particulier à Particulier (PAP) prend le pouls du marché des transactions immobilières dans les huit premières agglomérations françaises. Et comme chaque début de mois depuis la fin de l’année dernière, le ton est plutôt optimiste. Le groupe a ainsi observé une hausse de 0,68 % du prix des appartements en juin, et une progression de 2,16 % de celui des maisons, resté plus longtemps à la traîne. En cumulé, le prix des appartements a regagné 7,07 % depuis le 1er octobre 2009, tandis que celui des maisons s’est apprécié de 9,80 % depuis le 1er novembre. « Le prix des appartements atteint même un nouveau sommet depuis la création de l’indice PAP », constate le groupe. Quant au prix des maisons, « il se situe désormais à moins de 2 % de son plus haut, atteint en novembre 2007 ».

Une baisse des prix est inenvisageable

Cette progression est conforme aux prévisions du groupe. Dans un entretien à LaVieImmo.com, Jean-Michel Guérin, président de PAP, estimait récemment qu’une baisse des prix n’était pas envisageable. « Sans baisse des taux d’emprunt, les prix devraient continuer de progresser d’ici la fin de l’année - au mieux se stabiliser, nous expliquait-il. Le mouvement de hausse qu’on constate depuis l’automne est alimenté artificiellement par le faible niveau des taux, dans un contexte d’inadéquation entre offre et demande de logements ».

A noter que PAP a enregistré un total de 12 413 transactions immobilières en juin, dans l’ensemble des huit agglomérations couvertes par son baromètre. C’est légèrement moins que les 12 517 du mois de mai, et 4,4 % de plus qu’en juin 2009 (11 895). Un niveau encore insuffisant pour parler de reprise du marché immobilier. « Pour parler d’un redressement [...], il faudrait que le nombre de transactions suive, or ce n’est pas encore le cas… », avait ajouté M. Guérin.

Emmanuel Salbayre