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Immobilier : stabilité des prix à Paris, peu d'évolution attendue

Stabilité des prix franciliens, Paris reste à 8.000 euros/m²

Stabilité des prix franciliens, Paris reste à 8.000 euros/m² - Eric Piermont - AFP

Le prix au mètre carré dans la capitale s'est maintenu à 8.000 euros à fin février 2016, et ne devrait pas évoluer dans les prochains mois, selon la dernière note de conjoncture des notaires d'Ile-de-France.

Paris reste de loin la ville française où le prix au m² dans l'ancien est le plus élevé. Et ce n'est pas prêt de changer. Dans la capitale, il faut débourser en moyenne 8.000 euros par mètre carré pour acheter un appartement. C'est ce qu'ont relevé les notaires sur la période allant de décembre 2015 à février 2016, dans leur dernière note de conjoncture sur le marché immobilier francilien.

Ces prix sont stables comparé aux trois derniers mois, à fin janvier, mais affichent une progression de 0,9% sur un an. Ils ne devraient quasiment pas évoluer dans les prochains mois, si l'on se fie aux promesses de ventes signées entre les vendeurs et les acquéreurs (avant-contrats). Les notaires tablent sur un prix au m² à 8.010 euros en juin 2016, soit une variation annuelle de +1,5%.

"Aucun mouvement de hausse franc et durable"

En Ile-de-France, la tendance est désormais à la consolidation: -0,2% en trois mois (+0,2% après correction des variations saisonnières) et parfaite stabilité sur un an. "Si la tendance légèrement baissière des prix s’est interrompue depuis quelques mois, aucun mouvement de hausse franc et durable n'est constaté dans la région", ajoutent les professionnels. Cela n’empêche pas, dans le détail, d'observer quelques très légers mouvements de baisse (-0.3% pour les appartements en Ile-de-France ou -2,2% en Grande Couronne en un an) ou de faibles hausses (+0,9% à Paris).

Par ailleurs, l'activité reste bien orientée dans la région avec des ventes en hausse de 19% par rapport à la période décembre 2014-février 2015. La progression du nombre des ventes a été encore plus élevée pour les appartements (+22%) que pour les maisons (+15%). Parallèlement, le dynamisme a été plus marqué à Paris et en Petite Couronne qu’en Grande Couronne.

"Le très faible niveau des taux d’intérêt continue d’encourager les acquéreurs à concrétiser leur projet. D’ailleurs, les premiers résultats pour le mois de mars 2016 restent dans la même lignée", concluent les notaires.

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J. M.