Immobilier : Une hausse des prix mesurée jusqu'en 2015 ?
Selon Xerfi, qui a noté une hausse des prix de 7 % en moyenne nationale en 2010, la hausse des prix devrait continuer de façon moins spectaculaire, mais se répercuter surtout dans l’ancien. Ainsi, « l’immobilier ne réitérera pas en 2011 et 2012 sa performance de l’an dernier ». Le cabinet prévoit en effet une stabilisation du marché d’ici à 2012, due à la combinaison des deux facteurs que sont la lente remontée des taux amorcée depuis le début de l’année, conjuguée à « la persistance d’un contexte macroéconomique dégradé ».
Paris toujours en hausse
Paris devrait continuer à tirer la moyenne nationale. Le cabinet analyse que « les prix des logements anciens (85 % à 90 % du marché) progresseront moins vite en province en 2011 (+2,4 %) et 2012 (-0,1 %) qu’en Ile-de-France (+3,4 % et +0,8 %) ». Un phénomène dû à l’alignement des prix de l’immobilier et de la construction sur les « zones dotées de bassins d’emploi dynamiques, comme le Languedoc-Roussillon ou Midi-Pyrénées, mais aussi du littoral Atlantique, à l’image de la Bretagne ».