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Prix immobilier

L'immobilier parisien continue de baisser (un peu)

MeilleursAgents écarte une forte baisse des prix à court terme

MeilleursAgents écarte une forte baisse des prix à court terme - dr

Les mois se suivent et se ressemblent sur le marché parisien. MeilleursAgents.com confirme la légère baisse des prix, dans un marché qui tourne au ralenti.

L’immobilier parisien poursuit sa lente érosion. Le baromètre MeilleursAgents.com, mis à jour jeudi, fait état d’une baisse de 0,7 % du prix des prix des logements vendus à Paris au mois de novembre, la deuxième consécutive. En comparaison annuelle, les prix reculent de 1,6 %.

La tendance est plus marquée sur le segment des grandes surfaces (3-pièces et plus), qui avaient bénéficié jusqu’à l’été d’une demande familiale et accusent ce mois-ci un repli de 1 % (-3,1 % sur un an), contre une baisse de 0,4 % pour les petits appartements (-0,3 % sur un an). Des petits appartements dont le groupe note qu’« ils bénéficient toujours d’une certaine attractivité pour les investisseurs, en dépit des incertitudes fiscales et de leur faible rendement ».

Des volumes toujours faibles

Confirmant une tendance déjà évoquée il y a quelques semaines par les notaires franciliens, MeilleursAgents note que « les volumes [de vente] restent faibles », les seuls biens qui se vendent étant ceux « de qualité », dont les prix sont le moins susceptible de baisser. De fait, « ces baisses cachent en réalité une érosion plus forte, explique le baromètre. De nombreux biens ne trouvent pas preneur car ils sont proposés à des prix trop élevés pour des qualités moindres. Pour vendre les biens les moins attractifs, les propriétaires devront consentir des rabais plus importants que les baisses moyennes affichées dans les indices »

Pour autant, le groupe exclut toujours tout ajustement brutal du marché, dans la mesure où « rien ne signale aujourd’hui ou ne saurait laisser présager une reprise significative de l’activité ». Aussi, « à défaut de changement majeur des paramètres du marché (fiscalité, coût du crédit, psychologie des acteurs…) et de la situation économique (chômage, inflation, économie mondiale…) », MeilleursAgents estime que « le marché immobilier francilien devrait continuer à s’éroder mois après mois, avec des niveaux de volume toujours faibles ».

François Alexandre