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Prix immobilier

L'immobilier parisien favorable aux acquéreurs ?

Pas de baisse significative en vue...

Pas de baisse significative en vue... - dr

Selon MeilleursAgents, l’immobilier parisien devrait rester figé cette année, sans réelle reprise des volumes de vente ni baisse significative des prix. Contre toute attente, les acheteurs peuvent tirer leur épingle du jeu.

L’immobilier parisien est, et restera selon toute vraisemblance bloqué dans les prochains mois. Tel est, en substance, le message délivré par le réseau MeilleursAgents.com dans son dernier baromètre mensuel, dévoilé cette semaine. Le groupe, qui décrit depuis plusieurs mois l’assèchement du marché, exclut tout « choc d’offre » en 2013, nombre de propriétaires attendant, à tort ou à raison, « des conditions plus clémentes pour vendre ». Le volume de biens disponibles devrait donc rester « réduit », limité aux seuls appartements mis en vente pour des raisons familiales ou professionnelles. Les fameuses ventes forcées qu’évoquait hier Century 21 pour décrire, lui aussi, un marché au point mort.

Des prix fidèles à la réalité

Dès lors, MeilleursAgents exclut toute baisse significative des prix, « sauf à cause d’une réduction de la qualité des biens mis en vente, qui pourrait mécaniquement contribuer à la baisse du prix moyen ». Des prix non pas « cassés », mais reflétant « fidèlement la réalité de la valeur des biens », poursuit le baromètre, qui ne chiffre pas l’ampleur de ces baisses possibles.

Contre toute attente, MeilleursAgents estime que le marché actuel est plutôt favorable aux acheteurs. Ne serait-ce que « si une chute brutale des prix devait avoir lieu, elle résulterait d’une hausse des taux d’emprunt », actuellement historiquement bas, laquelle entraînerait automatiquement une baisse de leur pouvoir d’achat. A ceux que l’argument ne convaincrait pas, le groupe précise qu’il est désormais possible, voire recommandé, de négocier un prix d’achat. « Face à un propriétaire contraint de vendre […], il ne faut jamais hésiter à faire une offre d’achat, même basse ». Et ce, d’autant plus que les durées de commercialisation s’allongeant, « il n’est pas nécessaire de se précipiter ». En moyenne, un bien se vend aujourd’hui en 64 jours, soit le double environ qu’au début de l’année dernière.

Emmanuel Salbayre