La baisse des prix de l'immobilier se généralise

A l’exception de Paris et du… Limousin, le fléchissement des prix est observé un peu partout dans l’Hexagone. Comme le remarque le réseau en conférence de presse, « il n’est pas rare en région d’observer des baisses supérieures à 5 % », comme en Lorraine, Picardie, Languedoc-Roussillon ou dans le Nord-Pas-de-Calais. En Ile-de-France, les prix moyens reculent de 2,6 % sur l’année, après -2,9 % en 2013. Ce sont les villes de moins de 20 000 habitants qui enregistrent bien souvent les plus fortes contractions, de 2,5 % en moyenne, note pour sa part le réseau Guy Hoquet.

8 230 €/m² à Paris

La capitale échappe à la tendance. A 8 230 €/m² en moyenne, la pierre parisienne a vu ses prix grimper de 0,5 % en un an selon Century 21. Une tendance à l’embellie confortée par les indicateurs avancés de MeilleursAgents, qui notent pour leur part un rebond mensuel de 0,3 % en décembre, le plus fort de la région, au vu des promesses de vente signées à la fin 2014. Le niveau de prix parisien doit toutefois être nuancé, compte tenu des prévisions des notaires franciliens, qui tablaient pour leur part sur des prix sous la barre des 8 000 €/m². Pour rappel, contrairement à ces derniers, qui recensent toutes les transactions effectuées sur le territoire, le réseau ne se fonde que sur son stock de logements vendus par le biais de ses agences.

Hausse des délais de vente

La moyenne des transactions réalisées par le réseau est de 382 519 euros à Paris, un montant qui lui baisse de 3,5 % sur l’année. L’explication : la surface achetée a diminué de plus de 2 m² entre 2013 et 2014 : celle-ci est en effet passée en un an de 49,5 m² à 47,2 m². Sur fond de baisse des ventes - de plus de 7 % pour le marché des appartements en France selon Century 21, le marché est en souffrance : les délais de vente ont bondi de 11 jours en moyenne l’an passé, soit 76 jours. Aujourd’hui, ce sont « deux marchés » qui coexistent à Paris, ajoute-t-on chez Guy Hoquet : « celui des biens sans défaut dont les prix restent élevés, et celui des biens avec défaut qui font l’objet de fortes négociations ».