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La loi Alur adoptée à l'Assemblée

Les députés donnent leur feu vert à la loi Alur

Les députés donnent leur feu vert à la loi Alur - Wikimedia Commons

Le projet de loi sur l’accès au logement et un urbanisme rénové (Alur) a été validé hier jeudi 16 janvier à l’Assemblée en deuxième lecture.

L’hémicycle était pour le moins divisé sur le projet de loi Alur. L’UMP s’est opposé au vote, dénonçant un texte « anti-propriétaires » selon l’AFP, l’UDI et le Front de Gauche aussi, bien que pour des raisons différentes précise l’agence de presse. Le parcours parlementaire de la loi pourrait déboucher sur un vote en commission mixte paritaire (CMP), afin de trancher les différends opposant l’Assemblée et le Sénat.

Le texte entérine plusieurs mesures d’envergure : la Garantie universelle des loyers (GUL), dans sa version moins contraignante pour les propriétaires – la garantie sera optionnelle et sera effective 18 mois pour un montant plafonné au loyer médian du quartier.

« Réguler un secteur en surchauffe »

L'encadrement des loyers dans les zones tendues y figure aussi. D'après les simulations du ministère, les loyers pourraient baisser de 25 à 35 % à Paris, par exemple. Le texte organise aussi la mise en place du Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUI) et du compte séparé dans les copropriétés. Mais aussi la réforme des honoraires de location ou encore le renforcement de la lutte contre l’habitat indigne.

Dans un entretien jeudi au Moniteur.fr, Cécile Duflot a estimé que cette loi « montre la volonté du gouvernement de réguler un secteur en surchauffe depuis 2005 car dopé artificiellement et donc en fragilité ». La relance espérée sera « certes plus longue à produire ses effets, mais moins coûteuse pour les finances publiques et plus efficace sur le long terme », a-t-elle appuyé.

Léo Monégier