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Prix immobilier

Le 6e, un arrondissement d'exception

Le 6e arrondissment de Paris

Le 6e arrondissment de Paris - Wikimedia Commons

L’appétence pour le haut de gamme ne se dément pas et soutient l’activité dans l’arrondissement.

Les agents immobiliers du 6e arrondissement gardent le sourire. Le quartier a beau être le plus cher de la capitale, la demande y est soutenue et les biens n’y restent généralement pas en vente plus de quelques semaines. « Les petites et moyennes surfaces sont toujours très recherchées », explique Arsia Golestaneh, responsable de l’agence ERA Saint-Sulpice. Celle-ci a récemment vendu un pied-à-terre de 15 m² rue de Vaugirard, à proximité du jardin du Luxembourg, pour 190 000 €. Rue Cassette, un appartement de 30 m² sur cour a trouvé preneur en deux jours pour 460 000 €. « Sur ce type de prestations, nous ne rencontrons aucune difficulté, reprend le professionnel. Sur les biens un peu plus grands, en revanche, le marché est moins fluide : l’offre se fait rare et les acheteurs plus hésitants ». Un schéma que l’on retrouve, quasiment à l’identique, dans la totalité des arrondissements parisiens.

Une demande toujours forte pour les biens d’exception

Mais si, comme le confirme Julien Merle-Béral, de l’agence Immobilière Vaneau, le marché des « appartements familiaux « classiques » » s’est bien « durci », le segment des biens de plus de 2 millions d’euros, lui, « est toujours très dynamique ». La demande ne faiblit pas pour les appartements exceptionnels. Entre autres biens haut de gamme, l’agence a récemment vendu deux appartements avenue de l’Observatoire : un de 160 m² pour 2,1 millions d’euros et un autre de 350 m², pour plus de 5,8 millions.

« La rue de Seine, la rue Bonaparte, la place Saint-Germain-des-Prés ou la rue Jacob sont, parmi beaucoup d’autres, autant d’« adresses pépites » qui continuent d’attirer une clientèle aisée, autant française qu’étrangère », renchérit Patrick Rissel, de Barnes.

François Alexandre