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Prix immobilier

Le marché reste dynamique à Tours

Place Plumereau à Tours

Place Plumereau à Tours - Parsifal / Wikimedia Commons

La préfecture d'Indre-et-Loire a vu ses prix baisser. Mais pas dans l'hypercentre, où le manque de biens à vendre se fait sentir.

A 1 heure de Paris en TGV, la préfecture d’Indre-et-Loire a de quoi séduire plus d’un prétendant à l’accession. Son centre-ville, particulièrement animé, pourra être apprécié pour ses commerces et galeries marchandes.

Relativement accessible en termes de prix, la ville comptabilise 2 110€/m², avec des prix en baisse de 7 % sur un an selon les données publiées par les Notaires de France. Une opportunité pour les acheteurs, qui sont présents malgré un pouvoir d’achat en berne. Reste que les quartiers, fort variés, sont aussi très disparates en termes de prix à l’achat : « Dans le centre, on tourne autour de 2 500-3 000€/m² tandis qu’on on peut baisser à 2 000€ dans certains quartiers peu prisés. Pour ce qui est de Tours nord et Tours sud, la fourchette descend à 1 700€/2 300€/m² », explique Vincent Briand, responsable Era dans le nord de Tours.

Gilles Lion, responsable d’une autre agence Era dans l’hypercentre, fait part d’un marché « très actif », caractérisé par « le retour des primo-accédants ». Dans son secteur, très prisé et où les prix ne baissent pas, la demande excède l’offre. Notamment pour des T2 et T3, ces derniers biens étant particulièrement recherchés par « des retraités parisiens qui se positionnent sur le centre de Tours ».

La pénurie de biens à vendre dans le centre peut pousser certains à un choix cornélien : s’installer à Tours Nord, récemment desservi en tramway, ou opter pour la location.

Quelques transactions récentes :

  • -Appartement Tours Nord : 38 m² avec balcon : 90 000 € FAI.
  • -Maison Saint-Cyr : 150 m², 1 000 m² de terrain : 300 000 € FAI.
Léo Monégier