Le niveau des prix de l'immobilier participe à l'attentisme
« Cette baisse est logique, dans un contexte de fort ralentissement du marché immobilier », explique l’Agence. D’autant plus logique que les prix des logements, qui n’ont commencé à baisser qu’au cours du second semestre, restent élevés. « Ce n’est qu’en fin d’année que l’accentuation de la baisse des prix, conjuguée à une amorce de diminution des taux, a permis une amélioration de la solvabilité des ménages ». Et pourtant, cette « amélioration […] ne s’est toutefois pas traduite par un raffermissement de la demande : face à la dégradation de la situation économique et à la montée du chômage, nombre de candidats potentiels à l’accession préfèrent manifestement remettre leurs projets à des jours meilleurs, surtout s’ils anticipent une poursuite de la baisse des prix », poursuit l’Anil.
E.S.
*Agences départementales pour l’information sur le logement (Adil)