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Prix immobilier

Légère baisse des prix selon la Fnaim

la Fnaim dévoile l'évolution des prix de l'ancien

la Fnaim dévoile l'évolution des prix de l'ancien - fotolia

Le syndicat professionnel vient de dévoiler l’évolution des prix sur le marché de l’ancien. Des chiffres qui reculent légèrement avec des disparités importantes selon les régions.

Les prix des biens immobiliers anciens en France ont diminué de 1,9 % en moyenne entre les mois de juin 2013 et juin 2014, selon des chiffres publiés jeudi par la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim). Cette baisse se ressent plus particulièrement sur le segment des appartements que sur celui des maisons, avec des replis respectifs de 2,5 et 1,4 % sur douze mois.

A noter que la tendance est plus marquée en Île-de-France (-2,2 %) qu’en province (-1,8 %), même si une analyse plus fine des statistiques témoigne d’écarts très nets entre les régions. Si les prix des appartements sont en baisse sur la plupart des territoires, le Poitou-Charentes et l’aquitaine se distinguent par des progressions de 0,4 et 1,5 % sur un an ; à l’inverse, la Champagne-Ardenne affiche un repli de 5,2 %. Même dichotomie sur le marché des maisons, avec des variations comprises entre -5,6 % en Franche-Comté et +1,5 % en Aquitaine (+1,5 %).

Les Français ne croient pas à la hausse des prix

Un sondage Ifop pour la Fnaim montre que 75 % des Français de plus de 25 ans estiment que les prix de vente n’ont pas augmenté au cours de ces six derniers mois, dont 48 % pensent qu’ils ont plutôt baissé. A titre de comparaison, 50 % des sondés ressentait une baisse des prix il y a un an, contre 42 % en juillet 2012 et 27 % en juillet 2011.

L’enquête révèle également que 76 % des Français considèrent que les prix vont continuer de diminuer ou rester stables durant les six prochains mois ; ils étaient 82 % à le penser en juin de l’année dernière et 89 % il y a deux ans. En dépit de cette légère contraction, le président de la Fnaim, Jean-François Buet voit dans ces chiffres l’illustration de l’« attentisme » des ménages, qui ont « du mal à croire à l’avenir ».

Camille Hazard