Les acheteurs reviennent dans le Languedoc-Roussillon

Un marché à deux vitesses. Tel est le sentiment de la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim) Languedoc-Roussillon pour l'immobilier dans la région. D'une part, l'activité repart à l'achat. Tant pour les résidences secondaires du bord de mer, que les résidences principales dans les grandes agglomérations, comme Montpellier, Nîmes, Narbonne ou Perpignan. Bonne nouvelle en effet pour les pied-à-terre et villas du sud : la cliéntèle étrangère fait son grand retour, constatent les agents immobiliers dans les Pyrénées orientales. Et surtout, comme dans d'autres régions, désormais, « la baisse des prix constatée depuis plusieurs mois conjuguée à des taux historiquement bas, suscite de nouveau l’intérêt des acquéreurs », selon le groupement.

Solvabilité en baisse côté locataires

Mais l’activité locative pâtit, elle, d'un « durcissement de la solvabilité des candidats locataires », qui conduit selon la Fnaim certains locataires à se détourner du marché locatif privé au profit du secteur social. « A titre d’exemple, à Perpignan, 70% de la population est éligible au logement social. Conséquence de ce contexte socio-économique, les loyers à la relocation dans le secteur privé sont revus systématiquement à la baisse depuis 3 ans », précise le groupement. Ce qui a pour conséquence logique une baisse rentabilité locative.

Reste que la région bénéfice d'un point positif, s'accordent les professionnels : un rapport entre offre et demande qui est globalement équilibré dans la région. Même si les résidences secondaires à vendre sont plus rares, conclut la Fnaim.

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