Les Palestiniens fuient les quartiers surpeuplés
Cherchant à conserver une majorité juive dans la Ville sainte, la municipalité n’a en effet accordé que 400 permis de construire l’an dernier quand le bureau israélien des statistiques estime à 1 500 par an le nombre de logements nécessaires pour loger la croissance démographique palestinienne. La plupart des Palestiniens de la ville ignore d’ailleurs qu’ils sont autorisés à s’installer dans cette implantation considérée comme illégale au regard du droit international, alors qu’aucune loi ne les en empêche.
Le phénomène ne concerne pour l’instant que quelques centaines de familles mais la tendance commence à s’amplifier. « Ce processus de migration a commencé il y a plusieurs années avec la construction du mur de sécurité. Plus de 50 000 Palestiniens se sont trouvés bloqués du mauvais côté du mur, avec le risque de perdre leur droit de résidence à Jérusalem. Ceux qui cherchent à déménager ne trouvent rien dans les quartiers arabes » précise un élu du conseil municipal de Jérusalem du parti Meretz (gauche pacifiste) au quotidien catholique.
M.F.