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Prix immobilier

Les prix de l'ancien orientés à la baisse dans les grandes villes

Les prix se contractent dans la plupart des grandes villes en octobre

Les prix se contractent dans la plupart des grandes villes en octobre - dr

Le repli gagne la plupart des grandes villes en octobre, selon Meilleursagents. Et sur un an, seules trois ne sont pas orientées à la baisse.

Les prix de l’immobilier résidentiel ancien se sont contractés un peu partout en France de septembre à octobre, selon une étude publiée mardi par Meilleursagents. Paris affiche désormais -0,1% sur un mois, tout comme Lyon, Marseille, Nantes, Strasbourg ou Montpellier. Un mouvement plus marqué à Toulouse et Lille, où sont respectivement enregistrés -0,9% et -0,6%. Sur 12 mois, elles ne sont que trois à échapper à cette tendance baissière. Ainsi, Nantes signe +1,9%, tandis que Bordeaux et Toulouse affichent des prix stables.

Une baisse qui "n’est, à l’évidence, pas terminée", commente Sébastien de Lafond, président et cofondateur de Meilleursagents. Ce que semblent confirmer, pour le cas de Paris, les projections de notaires, qui plaident en faveur d'un nouveau repli d'ici à la fin de l'année. Ce que semblent confirmer, pour le cas de Paris, les projections de notaires, qui plaident en faveur d'un nouveau repli d'ici à la fin de l'année.

Vers un marché plus fluide d'ici à 12 mois

"Si le rythme moyen reste lent, l’érosion des prix est progressive et mesurable même si la demande commence à retrouver un peu de vigueur dans certaines villes", ajoute M. de Lafond. L'Indicateur de tension immobilière (ITI) développé par le site d'information immobilière, qui mesure le nombre d’acheteurs en recherche active pour un bien en vente, affiche en effet 1,7 acheteur pour un bien dans une ville comme Nantes, et 1,4 à Paris ou à Lyon. "Un signe positif pour un retour d’ici 12 mois à un marché immobilier plus fluide". L'élargissement du PTZ annoncé par François Hollande est en tout cas "une mesure qui va dans le bon sens " pour faciliter l'achat immobilier par des primo-accédants, souligne-t-on chez Meilleursagents.

Les investisseurs dans l'ancien délaissés

Mais les investisseurs dans l'ancien restent les grands oubliés. "Alors que l’investissement dans le neuf reprend peu à peu des couleurs grâce au dispositif fiscal Pinel, les propriétaires de biens locatifs anciens voient leur situation se dégrader année après année". Un peu partout à cause du durcissement des impôts locaux, et plus spécifiquement à Paris, après la mise en place dispositif d'encadrement des loyers selon le site. En témoigne, dans la capitale selon Meilleursagents, un "décrochement de la demande des petites surfaces".

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Léo Monégier