Les prix de l'immobilier sur la pente douce en Ile-de-France

Les prix des appartements anciens ont reculé de 1,9 % sur un an au 4e trimestre en Ile-de-France, tandis que ceux des maisons se sont repliés de 1,2 %, selon la dernière note de conjoncture des Notaires d’Ile-de-France. C’est entre le troisième et le quatrième trimestre derniers que le mouvement s’est accentué : maisons et appartements sont par exemple en retrait de 2,4 % en Seine-Saint-Denis et dans l’Essonne. La capitale n’a pas été épargnée, les prix y baissent de 1,6 % d’un trimestre sur l’autre et de 1,5 % sur un an, pour afficher 8 140 €/m² fin 2013.

La prise en compte de la saisonnalité dans les calculs « modère la tendance baissière » en Ile-de-France, analysent les notaires. Le repli des prix apparaît sur cette période contenu dans une fourchette de 0,4 % à 1,6 % tous biens confondus.

« Aucune évolution nouvelle et franche »

Quid de l’avenir ? A l’aune des avant-contrats, indicateurs avancés des notaires, une stagnation des prix semble se confirmer dans les Hauts-de-Seine. « Au contraire, en Grande Couronne, le prix de vente des maisons serait toujours orienté à la baisse dans les prochains mois », précise l’étude.

« Au total, aucune évolution nouvelle et franche ne se dégage. Les prix font preuve d’une résistance surprenante, marquée comme c’est la tradition en une telle période, par le retrait de l’offre et la faiblesse de la demande, seules les ventes « contraintes » se produisant », concluent sans trop s'avancer les notaires.