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Prix immobilier

Limoges, un marché immobilier idéal pour les petits budgets

Limoges

Limoges - dr

Limoges est sur la pente ascendante. Le marché immobilier n’a certes pas échappé à la crise, mais la situation n’a jamais été catastrophique dans le chef-lieu de la Haute-Vienne. On a pu noter une baisse des transactions, couplée d’un certain attentisme de part et d’autre, mais la baisse des taux d’intérêt et la forte demande laissent entrevoir de beaux jours à venir.

Le marché limougeaud repart. Après un petit coup d’arrêt en 2009, les transactions immobilières reprennent de l’amplitude, « après un ralentissement des négociations dû à des vendeurs qui n’acceptaient pas de rabaisser leurs prétentions », explique Marie-José Jeannin, à la tête d’une agence Century 21 à Limoges. Un peu de mouvement se fait donc sentir, sous l’impulsion « des taux bas, qui remettent les acteurs au prix du marché », indique pour sa part Guy Rovère, responsable de l’agence Altis immobilier. Mais surtout, avec l’inquiétude provoquée par la crise immobilière, les acquéreurs comme les vendeurs ont gagné en information sur l’état du marché : « chaque client est devenu à lui tout seul une agence immobilière qui détient les prix des autres agences », ironise l’expert.

Pas d'effondrement des prix

« Les prix ne se sont pas effondrés, il n’y a eu qu’une légère baisse », assure Bastien Delage, commercial au sein de la société Viap immobilier. Par conséquent, le marché en ville est relativement bas. Pour un appartement de type T3 « basique », il faut compter autour de 100 000 euros, et pour une maison, 140 000 euros. Le prix au mètre carré en centre-ville est d’environ 1 800 euros, pour redescendre sous 1 500 euros à mesure que l’on s’éloigne de l’hyper-centre. Les transactions entre 100 000 et 120 000 euros sont les plus fréquentes, et « les biens les plus prisés comprendront un jardin et seront proche du centre », estime M. Delage. Pour sa part, « au-delà de 200 000 euros, il sera difficile de signer », déclare M. Rovère. Les biens de plus de 500 000 euros pourront rester quant à eux jusqu’à deux ans en agence.

De tout pour faire une ville

Ville de structure ordinaire, Limoges comprend des quartiers Nord et Est plus difficiles. Mais ce n’est pas pour autant que les transactions seront inexistantes dans ces quartiers-là. « Le quartier de Beaubreuil, qui comprend beaucoup de maisons des années 1970 à 1980, est toujours en mouvement et c’est un quartier intéressant pour les petits budgets », précise M. Delage. A l’inverse, certains acquéreurs préféreront l’inévitable centre-ville, comme le quartier François Chénieux et ses nombreuses réhabilitations, selon Mme Jeannin. Pour les petits budgets, M. Rovère conseille d’acheter dans le quartier de La Bastide. Quant aux investisseurs, ils trouveront leur compte dans le quartier du Romanet, dans le sud-est de la ville, côté rive droite de la Vienne.

Léo Monégier