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Municipales à Paris : Le programme logement FN

Wallerand de Saint-Just, candidat FN à la mairie de Paris

Wallerand de Saint-Just, candidat FN à la mairie de Paris - Jérémy Jännick / Wikimedia Commons

Suite de notre tour d’horizon du programme logement de chacun des candidats à la mairie de Paris. Aujourd’hui : Wallerand de Saint-Just, tête de liste FN.

Lutter contre la crise du logement en réorientant la politique en faveur des classes moyennes. Tel est, dans les grandes lignes, le programme immobilier de Wallerand de Saint-Just, candidat FN à la mairie de Paris. Dans son « projet municipal pour Paris », le candidat d’extrême droite dénonce le « grave échec » de « la politique de Delanoë-Hidalgo » en matière de logement, laquelle « a fait de Paris la ville de l’ISF et des SDF ».

Le logement social : le nerf de la guerre

Au premier rang des méthodes dénoncées, l’attribution des logements sociaux dans la capitale. Le parti souhaite « mettre fin aux effets pervers de la loi SRU en limitant le quota du parc du social à 20% ». Le FN veut « vendre entre 65 000 et 75 000 logements sociaux […] et 240 000 toutes catégories confondues », un moyen de« favoriser le retour et le maintien des classes moyenne dans Paris ». Il propose en parallèle de « favoriser la transformation de bureaux vides et abandonnés en logements »- une idée partagée par ses opposantes NKM et Anne Hidalgo -

Autre mesure déjà testée par le gouvernement Sarkozy mais qui a été retoqué depuis, le retour du « prêt à taux zéro dans l’ancien », toujours effectif dans le neuf.

Fidèle à son discours historique, le parti d’extrême droite fustige « la ghettoïsation de quartiers » et « le rassemblement de populations culturellement trop homogènes » qui selon lui « déprécie la valeur des biens immobiliers des propriétaires locaux. »

Wallerand de Saint-Just émet par ailleurs le souhait d’«exercer le principe de priorité nationale en matière d’attribution de logement», et ce dès que celui-ci «sera devenu légal », une idée défendue depuis longtemps par le parti de Marine Le Pen.

Laetitia André