Première baisse significative des prix de l'immobilier !

Le 24/03/2011 à 12:27

La baisse tant attendue serait-elle arrivée ? Pas à Paris, en tout cas... - dr

Le premier trimestre 2011 a marqué le pas, en enregistrant une première baisse des prix de l’immobilier en régions. En glissement annuel, les ventes diminuent également, selon les derniers chiffres de Century 21 révélés par Les Echos. La hausse des taux n’y est sans doute pas étrangère…

Même si les prix ont encore augmenté de 2,7 % en moyenne nationale au premier trimestre, selon les premiers recensements de l’analyse à paraître de Century 21, une nouvelle tendance baissière est enregistrée par le réseau dans deux départements franciliens (Seine Saint-Denis, Seine-et-Marne) et sept régions, rapportent Les Echos. Ainsi, sont en baisse la Basse-Normandie (-6,08 %), la Bretagne (-5,52 %), les Pays de la Loire (-5,91 %), l’Aquitaine (-6,81 %), le Midi-Pyrénées (-6,25 %), la PACA (-1,49 %) et l’Alsace (-6,94 %). Et le phénomène s’observe également au niveau du volume de ventes, qui commence lui aussi à décroître de 3 % en moyenne nationale. Selon le président de Century 21, Laurent Vimont, questionné par le quotidien, « le marché marque le pas, il corrige les excès des mises en vente, les acheteurs n’ayant plus forcément les moyens nécessaires vu la hausse des taux d’intérêt ».

Paris à la marge

Tel un mouvement d’horloge, le changement ne s’est pas résumé aux prix, mais est visible sur les durées de prêts, les délais de vente et le volume des ventes. Actuellement, les prêts ont des durées plus longues, passant « de 20 ans à 20,75 ans chez Century 21 en moyenne nationale, et de 21,7 à 23,1ans en Ile-de-France », soulignent Les Echos. Les délais de transaction se rallongent, passant de 83 jours en moyenne nationale au quatrième trimestre 2010 à 83 jours au premier trimestre 2011. Ce qui rompt la tendance de la baisse des délais observée par les professionnels jusqu’alors. Le volume de vente suit le mouvement, en baissant de 10 % au premier trimestre sur un an selon Century 21. La capitale échappe encore à cela : « Paris flambe toujours, en février, les prix y ont augmenté de 2 %par rapport à janvier », annonce M. Vimont. Mais en trois mois, la hausse observée est moins franche qu’auparavant, avec +1,45 % sur trois mois.