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Prix immobilier

"Premiers signaux d'alarme" sur le marché immobilier

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Entreparticuliers.com observe des « premiers signaux d’alarme » sur le marché immobilier français, tout en notant que « le volume d’activité tient bon ». Dans son dernier baromètre mensuel, le groupe de petites annonces immobilières constate une baisse des prix demandés.

Les prix des appartements, qui avaient rebondi de 0.8% en juin, ont perdu 1.1% le mois dernier. Sur douze mois, ils cumulent une baisse de 2.7%. « Toutes les régions sont impactées par cette baisse mais plus particulièrement, le Sud-Ouest (-6.3%), Rhône- Alpes (-4.3%) et l’Arc Méditerranéen (-4.2%) », détaille Entreparticuliers.com. Même tendance pour les prix des maisons, qui interrompent le mouvement de hausse entamé en octobre de l’année dernière : en repli de 1.8% sur un mois et de 0.9% sur un an.

En hausse pour le troisième mois consécutif, le délai moyen de transaction culmine à 11 semaines, son plus haut depuis un an et demi. Il s’allonge de 11 jours par rapport à juillet 2007. Symétriquement, la part des ventes conclues en moins d’un mois tombe à 28%, son plus bas en un an et demi, en baisse de 6 points de pourcentage sur un an. Le baromètre mesure également l’évolution du taux de négociation, qui mesure l'écart entre le prix figurant dans l'annonce et le prix réel de transaction. Celui-ci a progressé de 1.3 point de pourcentage en juillet, à 7.8%, soit son plus haut niveau, une fois de plus, en un an et demi.

Pourtant, le volume d’activité résiste. Entreparticuliers.com évalue à 42 044 le nombre de nouveaux biens mis en vente en juillet, soit 13.6% de moins qu’en juin, mais près de 3% de plus qu’au mois de juillet de l’année dernière.

Début juillet, Stéphane Romanyszyn dénonçait les « risques de prophétie auto-réalisatrice véhiculés dans les médias » et prédisait pour le second semestre une « très grande stabilité » du marché. Au regard de l’évolution récente des indicateurs du baromètre, le président d’Entreparticuliers.com estime aujourd’hui « qu’une vision claire de la tendance du second semestre ne se dessinera [pas avant] la fin octobre ».

E.S.

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