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Prix immobilier

Prix de l’immobilier : 7 500€/m² à Paris

Le record de 7000€ avait été battu au 3ème trimestre

Le record de 7000€ avait été battu au 3ème trimestre - dr

Il faut désormais compter 7 500 euros du mètre carré pour se loger dans la capitale. Soit une augmentation de 20 % en rythme annuel selon le nouvel indice des Notaires, qui tient compte pour la première fois des promesses de vente.

Le record de prix annoncé fin novembre vient d’être battu. Dans une étude dévoilée jeudi, la chambre des notaires de Paris Île-de-France note « que le rythme de hausse des prix des logements s’est intensifié dans Paris au cours des derniers mois ». Le troisième trimestre 2010 s’était soldé par le franchissement de la barre des 7 000 euros par mètre carré à Paris, soit une hausse annuelle de 13,8 %. C’est déjà de l’histoire ancienne : les Notaires d’Île-de-France tablent sur +20 % d’augmentation à fin décembre.

Les avant-contrats comptabilisés

Les notaires ont affiné leur méthodologie, en tenant compte pour la première fois, de données joignant aux actes de vente les promesses de vente, ces avant-contrats jusqu’alors non comptabilisés. Et « dans la mesure où les avant-contrats de ventes de fin d’année 2010 se transformeront en ventes en début 2010, cette hausse devrait se poursuivre au même rythme au cours des premiers mois de 2011, les indices de pris de vente approchant alors un nouveau record de 8 000 euros par mètre carré », précisent les notaires. Selon cette même méthode, les prix en Île-de-France devraient « dépasser 10 % sur 2010 en un an, notamment pour les appartements ».

+5,3 % en province

En province, l’étude montre une évolution de +5,3 % pour les appartements anciens, et de +8,9 % pour les maisons anciennes sur un an. La tendance prévue par les notaires pour le début de l’année prochaine est d’une progression de l’ordre de 10 à 15 % sur Rennes, Nantes, Bordeaux, Lyon et Marseille. Soit 2 250 euros par mètre carré à Rennes, 2 450 à Nantes, 2 700 à Bordeaux, 3 000 à Lyon et 2 500 à Marseille. La hausse devrait être plus tempérée à Toulouse, avec une projection de 5 à 10 % d’augmentation, soit 2 350 euros par mètre carré. Le grand-est devrait quant à lui faire preuve de « stabilité ».

Léo Monégier