Prix immobiliers stables en janvier
En baisse pour le quatrième mois consécutif, l’indice national des mises en vente est ressorti à 140.5, proche de son niveau du mois de décembre (104.6). « L’atterrissage en douceur des prix de l’immobilier ancien se confirme en début d’année », observe SeLoger, qui voit dans cet atterrissage « un bon signe en cette période plutôt creuse pour les transactions dans l’ancien ».
Des situations différentes selon les villes, Lille en tête de classement
On observe ce mois-ci encore de grandes disparités d’une ville à l’autre. Les prix ont progressé de 8.8% sur un an à Lille (2 918 euros/m²), qui conserve sa place en tête du palmarès des plus fortes hausses. Suivent Paris, avec un gain de 8.2% (7 457 euros le m²) et Bordeaux (+4.6% à 2 712 euros/m²). A l’inverse, les prix ont reculé de 0.3% à Marseille (3 231 euros/m²), de 0.9% à Lyon (2 805 euros/m²), et de 3.4% à Toulouse (2 864 euros/m²).
Sans fournir de prévision chiffrée, SeLoger estime que, le marché immobilier français, « dopé par des mesures fiscales et par le léger desserrement des conditions de crédit […] devrait continuer à profiter de la forte demande en logement mais aussi d’un retour en grâce auprès des investisseurs secoués par les turbulences sur les marchés financiers ».
Location : hausse généralisée
Les prix à la location ne connaissent pas de baisse dans les grandes villes, indépendamment de l’évolution des prix de vente dans l’ancien. Les prix à la location ont gagné 6,2% sur un an à Paris, +6.1% à Strasbourg, +5,3% à Grenoble, +4.6% à Bordeaux, +1.4% à Marseille et Toulouse, +1.1% à Lyon et Lille. « Tout indique que les loyers devraient continuer à grimper dans les grands centres », conclut SeLoger.
ES