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Ruée vers l’immobilier de bureaux en Seine-Saint-Denis

Le stade de france, un "aimant à entreprises"

Le stade de france, un "aimant à entreprises" - dr

SFR installera son siège à proximité du Stade de France, en Seine-Saint-Denis, à l’horizon 2015. Après Body Shop, Nouvelles Frontières ou Generali, la tendance des grandes firmes est de cibler le 93, qui profite de prix immobiliers très attractifs et reste proche de Paris.

A terme, la firme de télécommunications compte déménager dans ce département ses 8 500 salariés dans un immeuble neuf de 130.000 mètres carrés. Mais « comme SFR, les grandes entreprises sont de plus en plus nombreuses à vouloir franchir le périphérique pour s’installer en Seine-Saint-Denis », indiquent Les Echos. La Seine-Saint-Denis créerait donc un appel d’air, attirtnat toujourqs plus d’entreprises : « rien que sur les trois dernières années, Body Shop, Nouvelles Frontières, Cegelec, GFI et Coteba ont sauté le pas ». Si le transfert d’activité n’est pas total, les sociétés y déménagent leurs effectifs. BNP Paribas est ainsi devenu, selon le quotidien, « le premier employeur privé du département avec 8.000 salariés, et en a déplacé 3.000 de Paris à Pantin. Orange a implanté 1.800 personnes à Saint-Denis en avril dernier. Lavazza ira bientôt à Noisy-le- Grand et Veolia cherche une ville séquano-dyonisienne pour accueillir ses 4.000 salariés en 2014 ».

Un réaménagement réussi

La banlieue nord-est de Paris devient une valeur refuge, de par l'attractivité du foncier, comparé à La Défense ou Paris. Les cibles privilégiées des acquéreurs seraient ainsi les axes les mieux desservis en transports et la proximité de la capitale : la construction du Stade de France ayant permis une requalification de la communauté urbaine de Saint-Denis, ce sont plus de 1 200 nouvelles entreprises qui s’y sont installées en 10 ans. « Rien qu’entre 2008 et 2009, le nombre de nouvelles entreprises a crû de 3,2 % contre 1,7 %dans le reste de la Seine-Saint –Denis et 0,5 % pour l’Ile-de-France ». Seul bémol, le bassin d’emploi ne bénéficie toujours pas aux habitants de la commune, du fait d’une main d’œuvre « souvent moins qualifiée », conclut le quotidien.

Léo Monégier