Ruée vers l’immobilier de bureaux en Seine-Saint-Denis
A terme, la firme de télécommunications compte déménager dans ce département ses 8 500 salariés dans un immeuble neuf de 130.000 mètres carrés. Mais « comme SFR, les grandes entreprises sont de plus en plus nombreuses à vouloir franchir le périphérique pour s’installer en Seine-Saint-Denis », indiquent Les Echos. La Seine-Saint-Denis créerait donc un appel d’air, attirtnat toujourqs plus d’entreprises : « rien que sur les trois dernières années, Body Shop, Nouvelles Frontières, Cegelec, GFI et Coteba ont sauté le pas ». Si le transfert d’activité n’est pas total, les sociétés y déménagent leurs effectifs. BNP Paribas est ainsi devenu, selon le quotidien, « le premier employeur privé du département avec 8.000 salariés, et en a déplacé 3.000 de Paris à Pantin. Orange a implanté 1.800 personnes à Saint-Denis en avril dernier. Lavazza ira bientôt à Noisy-le- Grand et Veolia cherche une ville séquano-dyonisienne pour accueillir ses 4.000 salariés en 2014 ».
Un réaménagement réussi
La banlieue nord-est de Paris devient une valeur refuge, de par l'attractivité du foncier, comparé à La Défense ou Paris. Les cibles privilégiées des acquéreurs seraient ainsi les axes les mieux desservis en transports et la proximité de la capitale : la construction du Stade de France ayant permis une requalification de la communauté urbaine de Saint-Denis, ce sont plus de 1 200 nouvelles entreprises qui s’y sont installées en 10 ans. « Rien qu’entre 2008 et 2009, le nombre de nouvelles entreprises a crû de 3,2 % contre 1,7 %dans le reste de la Seine-Saint –Denis et 0,5 % pour l’Ile-de-France ». Seul bémol, le bassin d’emploi ne bénéficie toujours pas aux habitants de la commune, du fait d’une main d’œuvre « souvent moins qualifiée », conclut le quotidien.