Un mois d'août "non significatif" pour l'immobilier

Le groupe de petites annonces est parvenu à réduire l’ampleur de la chute du nombre de biens mis en vente par son intermédiaire, mais celle-ci reste importante, de 24 % en comparaison annuelle (pour un total de 26 683) après deux baisses de 32 et 38 % en juin (26 610) et juillet (32 921).

Le délai moyen de transaction s’est légèrement allongé, de 10,9 à 12 semaines. Le phénomène est « habituel au creux de l’été », explique Stéphane Romanyszyn, le président d’Entreparticuliers. Pour mémoire, ce délai moyen était monté jusqu’à un plus haut de 13,6 semaines en janvier dernier. Le taux de négociation moyen consenti par les vendeurs est resté stable à 8,3 %, contre 8,4 % en juillet et un record de 10,2 % en janvier. Environ un bien sur quatre continue de se vendre en moins d’un mois ou sans concession sur le prix. En termes de prix, justement, Entreparticuliers observe, entre les mois de juillet et août, un rebond de 0,7 % sur les appartements et une baisse de 0,3 % sur les maisons. Sur un an, la tendance reste très nettement baissière, avec des replis respectifs de 7,8 % sur les deux segments.

« Comme attendu, le mois d’août n’a rien apporté de significatif sur le marché immobilier de l’ancien », commente Stéphane Romanyszyn. Le dirigeant estime que le marché pourrait soit repartir « progressivement entre septembre et octobre, avec une relative stabilisation des prix mais avec des volumes de transactions en augmentation », soit rester « complètement atone ». Dans ce second cas de figure, le rebond n’aurait pas lieu avant le printemps, avec « un probable effet de rattrapage impactant les volumes mais aussi sans doute les prix. »

V.J.