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350 000 PTZ+ signés d'ici la fin de l'année, selon NKM

Nathalie Kosciusko-Morizet assure que les objectifs du PTZ+ seront - presque - atteints

Nathalie Kosciusko-Morizet assure que les objectifs du PTZ+ seront - presque - atteints - dr

La ministre de l’Ecologie annonce, dans un entretien au quotidien Metro lundi, que 350 000 prêts à taux zéro renforcés (PTZ+) devraient être signés d’ici la fin de l’année. Après une année 2010 décevante, l’aide à l’accession se rapproche de l’objectif des 380 000 prêts souhaités par le gouvernement.

Le PTZ+ semble avoir convaincu les prétendants à l’accession au premier trimestre. Quelque 100 000 prêts ont déjà été conclus, et le succès devrait se poursuivre durant le reste de l’année. « Si on garde le rythme actuel, on sera à 350 000 [PTZ+, NDLR]], soit pas loin de notre objectif de 380 000 », déclare aujourd’hui Nathalie Kosciusko-Morizet au quotidien. Pour un coût de 2,6 milliards, le gouvernement, qui a pour objectif d’atteindre les 66 % de propriétaires en France, fonde de larges espoirs sur ce produit. « C’est un désir des Français d’être propriétaires de leur logement. C’est normal, car posséder son toit est une forme d’assurance-vie contre les aléas de l’existence », ajoute la ministre.

L’ensemble des aides à l’accession a été remanié au début de l’année. Le prêt à taux zéro (PTZ), sensé pouvoir soutenir l’accession en zone tendue dans le neuf - et donc des logements avec une meilleure performance énergétique -, avait obtenu des résultats décevants en 2010. Le Pass-foncier, la déduction des intérêts d’emprunt et le PTZ ont donc été finalement remplacés par un prêt unique, le PTZ+, au 1er janvier dernier.

Recentré sur les populations-cibles

Sa nouveauté, il est disponible à tout le monde, sans condition de ressource. Or, il profite encore majoritairement aux ménages aisés, les plus modestes ne représentant que 20 % des bénéficiaires. Mais, selon la ministre, « les plus aisés, qui sont 46 % des bénéficiaires, ne représentent au final que 10 % du coût. On aide beaucoup plus les plus modestes », assure-t-elle. Le prêt se recentre enfin, selon Mme Kosciusko-Morizet, sur sa population-cible : les plus jeunes et les familles, la moitié des bénéficiaires étant des moins de 35 ans, et 40 % des familles avec un enfant au moins.

Léo Monégier