BFM Immo
Crédit

En 2009 la situation des emprunteurs est plus favorable qu’en 2007 (Empruntis)

-

- - pr direct

Les taux des crédits habitats poursuivent leur repli, et s’établissent à 4.75% sur 15 ans en février 2009.

D’après les indicateurs présentés aujourd’hui, jeudi par Empruntis et Seedsfinance sur le thème Immobilier 2009 : crise ou reprise ?

Une demande resolvabilisée Cette seule baisse des taux a « resolvabilisé plus de la moitié (55%) des personnes qui avaient été exclues par la hausse des taux entre janvier 2007 et octobre 2008 », indique le courtier en crédits Empruntis. En 2009, la situation pour l’acquéreur est « plus favorable qu’en 2007 ». Empruntis donne ainsi un exemple concret. Dans le cas d’un emprunt de 150 000 € sur 20 ans, au taux moyen de 4.85%, le repli des taux depuis octobre 2008 a fait baisser le coût total du crédit de 11.5%. De même, pour acheter sur 25 ans un bien à 150 000 € sur 25 ans, au taux moyen, Empruntis calcul qu’il faut justifier aujourd’hui de 2 379 € de revenus nets pour le ménage, soit 5% de moins qu’en octobre dernier (alors 2 500 €).

En cas de baisses des taux, les banques devraient les répercuter Les partenaires d’Empruntis affirment unanimement que, depuis début 2009, aucune évolution n’est à signaler concernant les critères d’octroi de crédit, et ne pas avoir l’intention d’en changer hormis quelque assouplissements au cas par cas et des restrictions possibles pour les durées dépassant 25 ans. Cependant, toutes les banques soulignent une attention accrue sur le relais, quand d’autres indiquent également regarder de plus près certains profils ou typologies de demande. En ce qui concerne les durées longues, le 25 ans devrait rester en priorité réservé aux profils jeunes, et les durées supérieures devraient être « soit retirées, soit tarifées de manière dissuasive ». La durée longue a déjà commencé son érosion au dernier trimestre 2008, passant de 21 ans à 20.6 ans entre le troisième et le quatrième trimestre 2008, signe d’une limitation des longues durées.

Tous les partenaires du courtier seraient par ailleurs unanimes, en cas de baisse des taux sur le marché pour « suivre la baisse, mais conserver une marge ».

A.R.

BFM Immo