Immobilier : Des taux historiquement favorables
« Plus bas, toujours plus bas… », commente Empruntis.com dans son dernier baromètre mensuel des taux d’emprunt immobilier. Et pour cause : sur les quatre dernières semaines, les partenaires bancaires du courtier ont abaissé leurs barèmes de 0,05 à 0,10 % en moyenne, ramenant les taux à leur niveau le plus bas depuis l’automne 2005. Voire plus bas même, sur certaines durées d’emprunt. Le taux moyen d’un crédit à 25 ans est ainsi de 3,75 %, inférieur de 0,10 % à ce qu’il était il y a cinq ans. Comptez 3,35 % en moyenne pour un emprunt à 15 ans, et 3,55 % à 20 ans, soit, dans les deux cas, une baisse de 0,10 % sur un mois. « 50 % de nos partenaires ont revu leurs barèmes à la baisse dans le courant du mois de septembre, 40 % les ont maintenu inchangés, et seuls 10 % d’entre eux ont pratiqué des légères hausses », explique Empruntis.
Les taux réservés aux meilleurs dossiers, en revanche, ont légèrement progressé depuis le début du mois, alors que « la banque qui affichait les taux les plus compétitifs a récemment remonté ses barèmes de 0,20 % en moyenne », poursuit le courtier. Rien de dramatique néanmoins, un « excellent dossier » pouvant toujours obtenir un financement à 3,10 % sur 15 ans (+0,10 %), et 3,30 % sur 20 ans (+0,10 % également).
OAT stable sous les 3 %
Pour les prochains mois, Empruntis continue de privilégier le scénario d’une stabilisation des taux sur leurs niveaux actuels, même si « les informations reçues de la part de [ses] partenaires peuvent sembler contradictoires ». Pas de message clair en effet, entre les banques qui restent déterminées à « rester dans la course et continuer la conquête client via le crédit immobilier », et celles qui annoncent déjà des hausses prochaines. La réponse semble se situer dans le statu quo. Une perspective rendue plus vraisemblable par la stabilisation de l’Obligation assimilable du Trésor (OAT), le taux de long terme des emprunts d’Etat, sur laquelle les banques se basent pour déterminer les taux fixes des emprunts qu’ils accordent, en deçà du seuil des 3 %.