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Les prêts à taux variables en question

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L’Association française des usagers des banques (AFUB) a récemment indiqué qu’elle avait reçu 250 lettres de plaintes émanant d’emprunteurs immobiliers à taux variable.

A l’origine des plaintes, l’allongement de la durée des crédits a tendance à s’accompagner d’une augmentation des mensualités, hausse qu’elle était souvent sensée empêcher. Pour Geoffroy Bragadir, fondateur du courtier Empruntis.com, l’explication est simple : « l’allongement de la durée est souvent limitée à 5 années, si ce mécanisme ne suffit pas pour faire face à la hausse des taux d’intérêt, il faut ensuite s’attaquer à la mensualité. » « Néanmoins, cette deuxième disposition figure obligatoirement dans les termes du contrat pour être applicable », explique-t-il, en référence aux trois types de prêts à taux variables disponibles : les variables purs, très peu distribués par les banques françaises, les variables capés sur le taux, avec un taux maximal et minimal fixé au début du prêt, et les variables capés sur la mensualité, c'est-à-dire que la mensualité reste fixe même en cas de hausse des taux et seule la durée est allongée. « Attention cependant car ce [dernier] type de contrat est souvent assortie d’une clause stipulant que si le mécanisme d’allongement de la durée ne suffit pas, la mensualité sera elle aussi relevée », prévient Geoffroy Bragadir. A noter que 9 prêts sur 10 accordés en France sont à taux fixe.

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