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Une hausse des taux immobiliers... mais pas tout de suite

Les taux n'ont pas progressé en février

Les taux n'ont pas progressé en février - dr

En léger repli en février, les taux ne devraient pas connaître de hausse marquée prochainement. A terme cependant, une remontée semble inévitable.

Le courtier en crédit AB Courtage constate que le mois de février est marqué par un « timide recul » des taux des crédits immobilier : en moyenne, les emprunteurs peuvent aujourd’hui prétendre à des taux de 3,10 % sur 15 ans, 3,55 % sur 20 ans et 3,95 % sur 25 ans. Soit des niveaux inférieurs de 0,05 % en moyenne à ceux du début de l’année.

« Après une année 2013 particulièrement faste, […] les banques ont bien compris qu’elles ne pouvaient plus compter que sur des taux attractifs pour séduire de futurs candidats à l’acquisition, explique Ari Bitton, directeur général de la société. Or, le contexte financier actuel leur permet encore d’afficher des grilles de taux intéressantes ».

Situation « anachronique »

Une référence à la faiblesse de l’OAT 10 ans - dont « les taux des crédits immobiliers dépendent directement » et qui affiche « un net recul de 0,35 % depuis le début de l’année » - et aux « rumeurs persistantes » sur une baisse à venir du taux de refinancement de la Banque centrale européenne (BCE), laquelle ouvrirait la voie à d’éventuelles nouvelles baisses de taux des crédit.

Moins optimiste, Philippe Taboret, le directeur général adjoint de Cafpi, un autre courtier, note que la situation de marché actuelle est « anachronique, et non viable à terme ». Certes, la BCE devra poursuivre sa politique accommodante pour « faire revenir la croissance » au sein de la zone euro. « On éloigne ainsi de quelques mois les risques de hausse, sans toutefois les annuler », estime M. Taboret.

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François Alexandre