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Immobilier: 10.000 ventes en moins lors du deuxième confinement, contre 180.000 lors du premier

Le marché immobilier résiste

Le marché immobilier résiste - Mychele Daniau - AFP

Le nombre de promesses de ventes signées pendant le premier confinement s'était effondré de 75%. Il n'a reculé que de 10% en novembre, selon les estimations de MeilleursAgents.

Sur de nombreux points, le deuxième confinement a été moins rude que le premier. C'est notamment le cas pour les transactions immobilières. En effet, contrairement au confinement du printemps, l’activité immobilière a continué durant le mois de novembre, malgré l’interdiction des visites. Ainsi, MeilleursAgents note que "le nombre de promesses de vente signées pendant le premier confinement s’était effondré de près de 75%, il n’a reculé que de 10% en novembre. C’est donc moins de 10.000 ventes qui ont fait défaut durant le mois écoulé, contre 180.000 lors du premier confinement".

On notera que le premier confinement avait duré plus longtemps (55 jours, soit presque 2 mois, du 17 mars au 11 mai) que le second (du 28 octobre jusqu'à son allègement le 28 novembre, soit 1 mois).

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Des prix qui se stabilisent dans les grandes villes

Si les volumes se sont plus ou moins maintenus en novembre, les prix aussi. MeilleursAgents constate un rééquilibrage progressif du marché (+0,1% par rapport à octobre dans les dix plus grandes villes de France). "Les principales métropoles de l’Hexagone qui avaient basculé dans le rouge depuis la rentrée poursuivent leur phase d’atterrissage (-0,4% à Toulouse et Nice, -0,3% à Bordeaux, -0,1% à Rennes et Lyon et 0% à Paris). Quant à celles qui tiraient encore leur épingle du jeu, elles continuent à bien résister (+0,6% à Marseille et Lille, +0,7% à Strasbourg)".

Et pour le mois de décembre? MeilleursAgents est plutôt catégorique: le marché ne connaîtra pas l'euphorie du premier déconfinement. Tout d'abord, à cause du calendrier. "Tout comme novembre, décembre s’avère classiquement plus calme en termes d’activité que le printemps". En outre, l'interdiction des visites (de nouveau autorisées depuis le 28 novembre) a entraîné un ralentissement du nombre de nouveaux produits disponibles sur le marché. "L’ajout de nouvelles annonces de mise en vente a diminué de près de 30% au niveau national par rapport au rythme habituel durant le mois qui vient de s’écouler", précise MeilleursAgents.

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Et enfin, "le réservoir d’acheteurs potentiels qui avait contribué au redémarrage rapide du marché à l’aube de l’été a lui aussi littéralement fondu entre les deux confinements". Ainsi, à Montpellier, Lyon et Paris, par exemple, on ne compte plus que 6% d’acheteurs de plus que de vendeurs. Même constat à Bordeaux (3%), Nice (4%), Marseille (7%) ou encore Toulouse et Nantes (8%). À titre comparatif, à la même période l’année dernière, la capitale en comptait 26%, Rennes 29% et Montpellier 23%.

Diane Lacaze