Comme une envie de vivre la ville plus lentement
Pelouses de plus en plus fréquemment accessibles, voies sur berges, espaces piétons, les quartiers et les espaces de la capitale se transforment peu à peu et suggèrent une forme de lenteur urbaine. La capitale, systématiquement qualifiée d’éreintante par ceux qui n’y vivent pas, ne serait-elle pas en train de se ralentir ?
A Londres, le même phénomène est observable. Comme si les habitants des grandes villes voulaient réinventer leurs habitudes à défaut de pouvoir changer la ville. Ré-apprendre à marcher (flâner, traîner, descendre une station de métro avant « la sienne »…), cesser de consulter compulsivement son iPhone, opter pour des horaires décalés (ce que les marchés du soir ou les horaires élargis des superettes nous permettent de faire de plus en plus facilement), travailler à son rythme (horaires libres, hiérarchie réduite) ou encore savoir prendre du temps avec ses enfants… Pas si compliqué que ça de ralentir le temps à Paris….