De petits espaces de repli après les lofts ouverts
Pour les uns, ce phénomène serait le fruit du comportement de citadins avides de retrouver leurs racines et qui ne pourraient plus vivre sans être au contact de la nature. D’où l’engouement actuel pour les objets en bois ou en pierre, les peaux et les cuirs qui s’installent dans nos décors comme des éléments incontournables. Un cocon refuge, entre cabane et grotte, qui s’inscrit dans le prolongement de la vague écologique et qui est à rapprocher du courant en faveur des vacances alternatives en cabanes ou yourtes.
Pour les autres, l’explication de ce phénomène de repli est à chercher dans une réaction de rejet de la surexposition actuelle à laquelle nous conduiraient Facebook, Twitter et, de façon plus générale, toutes les nouvelles technologies favorisant l’intrusion autant que la communication. Là, cocon serait synonyme d’espaces privés, de boudoirs, de petits salons comme autant de signes d’une quête d’ombre dans un monde surexposé. Finis donc les open-spaces, les salons-cuisines et autres bureaux-home cinéma trop ouverts.
Après les structures industrielles, place aux cocons naturels. Bienvenue dans l’ère du post-loft.